Nos valeurs

Nos valeurs

Nous aimerions partager avec vous ce très beau texte de Martin Winckler dans « L’école des soignantes », texte qui correspond aux valeurs de notre cabinet.

LA CHARTE 

1° Je suis patient·e et je suis ton égal·e. Je te choisis pour me soigner.

2° Pour me soigner au mieux, physiquement, moralement et émotionnellement, tu mettras en œuvre ton savoir, ton savoir-faire, ton intelligence et ton humanité en prenant garde, en tout temps, à ne pas me nuire.

3° Tu respecteras ma personne dans toutes ses dimensions, quelles que soient mon âge, mon genre, mes origines, ma situation sociale ou juridique, ma culture, mes valeurs, mes croyances, mes pratiques, mes préférences.

4° Tu seras confident·e et témoin de mes plaintes, mes craintes et mes espoirs sans jamais les disqualifier, les minimiser, les travestir, ou les divulguer sans mon accord. Tu ne les utiliseras pas à ton profit. Tu ne les retourneras pas contre moi. Tu ne me soumettras pas à des interrogatoires inquisiteurs ; tu ne me bâillonneras pas.

5° Tu partageras avec moi, sans réserve et sans brutalité, toutes les informations dont j’ai besoin pour comprendre ce qui m’arrive, pour faire face à ce qui pourrait m’arriver. Tu répondras patiemment, précisément, clairement, sincèrement et sans restriction à toutes mes questions. Tu ne me laisseras pas dans en silence, l’ignorance, tu ne me mentiras pas. Tu ne me tromperas ni sur tes compétences ni sur tes limites.

6° Tu me soutiendras dans mes décisions. Tu n’entraveras jamais ma liberté par la menace, le chantage, le mépris, la manipulation, le reproche, la culpabilisation, la honte, la séduction. Tu n’abuseras ni de moi ni de mes proches.

7° Tu te tiendras à mes côtés et tu m’assisteras face à la maladie et à toutes les personnes qui pourraient profiter de mon état. Tu seras pour moi avocat·e, interprète et porte-parole. Tu t’exprimeras en mon nom si je t’en fais la demande, mais tu ne parleras jamais à ma place.

8° Tu respecteras et feras respecter les lois qui me protègent, tu lutteras avec moi contre les injustices qui compromettent mon libre accès aux soins. Tu te tiendras à ce jour des connaissances scientifiques et des savoir-faire libérateurs ; tu dénonceras tous les obscurantismes ; tu me protègeras des marchands.

9° Tu traiteras avec le même respect toutes les personnes qui me soignent, et tu travailleras de concert avec elles, quelles que soient leur statut, leur formation, leur mode d’exercice. Tu défendras solidairement tes conditions de travail et celles des autres soignant·e·s.

10° Tu veilleras à ta propre santé. Tu prendras les repos auxquels tu as droit. Tu protégeras ta liberté de penser. Tu refuseras de te vendre. 

Votre sourire

Votre sourire

Quelle place occupe le sourire dans notre civilisation ?

Une analyse rapide de la communication en publicité permet d’affirmer que le sourire est la vitrine de la personnalité. On l’associe volontiers à la jeunesse, la santé et la réussite. De même, que penser de la promotion extraordinaire de la brosse à dents, somme tout simple instrument de nettoyage, au rang d’icône du marketing des firmes actives dans la cosmétique ?

Une publication comparative de l’OMS, parue en 2002, montrait qu’à 15 ans, le Suisse était le champion du monde du brossage des dents ! La carie dentaire a reculé de 90% en Suisse entre 1960 et 2000 : sur l’instigation et avec le soutien de la SSO, la société suisse des médecins-dentistes, l’organisation par les communes et les cantons des soins dentaires scolaires a permis d’obtenir cet excellent résultat.Faut-il pour autant en conclure que le spectre de la carie dentaire s’éloigne ? L’expérience montre hélas qu’en matière de prévention, rien n’est jamais définitivement acquis : tout relâchement est aussitôt sanctionné par une augmentation statistique de la carie dentaire.

Une alimentation équilibrée, une consommation modérée de sucre- il y en a partout !-, une hygiène dentaire rigoureuse alliée à l’emploi quotidien de fluorures assurent la conservation de la santé dentaire.

La santé commence par la bouche : les dernières études scientifiques montrent clairement une corrélation entre certaines maladies générales et un mauvais état sanitaire buccodentaire. Au-delà de ses activités habituelles, le médecin-dentiste se préoccupe aussi de la détection des maladies de la sphère orale. De nouvelles technologies, telles le laser, sont maintenant à même de traiter de nombreuses pathologies en étant moins invasives que les approches chirurgicales. La médecine dentaire esthétique, l’implantologie font aussi partie intégrante de l’éventail thérapeutique d’une médecine dentaire moderne.

Une entreprise formatrice

Une entreprise formatrice

Nous formons des apprenti.e.s
depuis plus de 30 ans

 

Notre credo, depuis les débuts du cabinet en 1989, est de former une relève apte à s’épanouir et à évoluer dans le milieu dentaire. Plus de 20 apprenti.e.s ont effectué un CFC au sein de notre établissement, c’est un challenge autant qu’une passion que de transmettre ce savoir à d’autres.

Actuellement, 3 apprenties effectuent une formation au sein de notre cabinet. Il s’agit de Manon Wider, apprentie de 3ème année, Ilona Bonvin, apprentie de 2ème année et Candice Knieling qui vient de commencer son parcours. Elles officient toutes en tant qu’assistantes dentaire.

La prise en charge d’assistant.e.s dentaires demande une organisation accrue que ce soit en termes de suivi pratique ou de gestion administrative. Nous répondons à une forte demande et notre engagement d’entreprise formatrice obéit aux besoins de relève de notre profession tout en soulignant notre responsabilité sociale.

Cette formation, exigeante pour les apprenti.e.s, est également enrichissante pour elles autant que pour le cabinet en entier. La formation qui se déroule sur 3 ans est au bénéfice d’un CFC qui se découpe comme suit :

L’apprentie passe 4 jours par semaine dans les locaux du cabinet et 1 jour en cours chaque semaine.

Lors de ces jours de cours, l’apprenti.e passera plus de 20% de son temps à la mise en œuvre de soins généraux et à l’assistance de soins spécifiques. Environ 15% de son temps à se former sur des spécificités médicales telles que les outils de diagnostic par imagerie ou l’apprentissage des prescriptions de mesures d’hygiène. Un aspect social est également mis en avant avec 20% de temps dédié à la prise en charge des patients. Le reste de la formation est dédié aux cours de culture générale.

Lors de ces 4 jours au cabinet, les apprenti.e.s mettent leurs capacités théoriques en pratique directement auprès du patient. Dès que possible, il est important pour les apprenti.e.s de sentir la confiance de son employeur. Nous les responsabilisons et leur permettons d’effectuer des tâches importantes pour qu’ils soient prêts, dès la remise de leurs certificats à entrer pleinement dans le monde du travail.

Notre apport pour les apprenti.e.s est multiple. Nous les aidons tant administrativement en leur apprenant la gestion propre au cabinet que techniquement par la transmission de notre savoir pour parfaire leurs capacités théoriques et apporter notre expérience dans les situations délicates qu’ils seront amenés à traverser. Nous sommes également présents pour les appuyer et les motiver durant toutes ces années et finalement se réjouir de leurs réussites.

Si vous êtes ou connaissez quelqu’un intéressé par cette formation et carrière professionnelle, vous trouverez plus d'informations sur :

amad-valais.ch

orientation.ch

Nous répondons également à vos questions au : 027 322 64 55

Le bio est-il sans danger ?

Le bio est-il sans danger ?

Bio ne veut pas dire sans sucres

De nombreux patients et parents se croient protégés par le label « bio ». ‘’ Je ne comprends pas pourquoi ma fille fait des caries, je ne lui donne pourtant que des jus de fruits bio !’’ : telle est la réflexion qu’il n’est pas rare d’entendre dans nos cabinets.
Il n’est pas question ici de dénigrer les vertus de la consommation de produits issus de l’agriculture biologique. Il n’en demeure pas moins, que les sucres et les acides, tout bio soient-ils, sont les ennemis des dents : les hydrates de carbone ou glucides peuvent être classés en sucres simples (mono- et di-saccharides) et sucres complexes (oligo- et poly-saccharides) sous diverses formes. Les mono- et di- saccharides sont très rapidement métabolisés (transformés) en acides par les bactéries de la plaque dentaire. Les oligo – et poly-saccharides demandent plus de temps mais, comme il sont plus collants, ils attaquent tout autant rapidement les tissus durs de la dent.
On retrouve ces sucres cariogènes sous forme de sucres naturels comme le fructose présent dans les fruits, le galactose présent dans les laitages (y c. dans le lait maternel) ou le dextrose présent dans le raisin. Il y a aussi, et de façon hélas prépondérante, les sucres industriels, comme le saccharose, présents dans pratiquement tous les produits alimentaires industriels.
Le principal danger ne vient pas de la consommation ponctuelle de sucre mais du grignotage ou du « sirotage » permanent d’aliments cariogènes. De plus, la bactérie ne fera malheureusement aucune différence entre un glucide provenant de l’agriculture « bio » et un glucide produit par l’industrie alimentaire.
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